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Les Lapins crétins ont tué (pour l'instant) le chasseur Bolloré

par Frédéric Ichay, avocat associé Pinsent Masons


Frédéric IchayVincent Bolloré, au travers du géant Vivendi, continue à essayer d'intimider la famille Guillemot et leurs entreprises d'édition de jeux sur mobile. L'offre, pourtant généreuse, du Président de Vivendi - proposant une prime de 50,4% par titre - vient d'être unanimement rejetée par le Conseil d'administration de Gameloft. Ce rejet a conduit à une tendance boursière haussière témoignant ainsi de l'espoir des investisseurs d'un relèvement de l'offre de Vivendi. Conscient de l'enjeu, ce dernier a alors relevé de 20% son offre: une relance rendue possible grâce, justement, à la cession très rentable de la division jeux vidéo du groupe (Activision Blizzard) en 2013.

Ce rapprochement permettrait à Vivendi de se positionner sur l'ensemble des médias : après les réseaux, les télécoms, la musique, la télévision, et bientôt les jeux vidéo, proposant ainsi des offres package sur tous types de plateformes. Cependant, cet assaut apparaît surtout comme un moyen de renforcer la pression sur Ubisoft (dont le PDG Yves Guillemot n'est autre que le frère de Michel Guillemot, PDG de Gameloft).

L'intérêt certain porté par Bolloré pour ces studios de jeux vidéo indépendants nous pousse à nous interroger sur leur avenir : vers la fin ou le renforcement de cette indépendance ?


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Publié le 2 mars 2016 par Emmanuel Forsans
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