Bluesky Social, le challenger de Twitter, atteint le cap du million de téléchargements
Dans le paysage grandissant des réseaux sociaux de microblogging, un challenger du cofondateur de Twitter prend de l'ampleur après avoir franchi une étape importante en vue de son adoption.
D'abord proposé comme protocole de réseau social de nouvelle génération par Twitter avant d'être détaché de la société, Bluesky Social s'efforce aujourd'hui de s'imposer parmi de nombreux autres comme une alternative viable à son géniteur. Grâce à l'explosion du nombre de nouveaux téléchargements depuis le 30 juin - estimé à 300 000 - l'application a réalisé un exploit formidable dans sa quête d'un public : Selon les estimations de data.ai Intelligence, le nombre d'installations a dépassé le million au cours des quatre mois environ qui ont suivi son lancement.
Il est important de noter que Bluesky a atteint cette étape en tant qu'application sur invitation seulement, dont l'accès est limité par son opérateur. Le nombre de fois que Bluesky a été installée à ce jour, l'intérêt réel pour au moins essayer l'application pourrait être bien plus grand. Il faudra attendre l'ouverture complète de la plateforme au public, probablement cette année, pour savoir dans quelle mesure.
Pendant que Bluesky atteignait ce stade, Twitter a ajouté 72 millions de premiers téléchargements de son application mobile sur tous ses marchés, soit une moyenne d'environ 518 000 par jour, contre près de 8 300 pour Bluesky. Un autre challenger de Twitter très en vue, Threads d'Instagram, a enregistré 10 millions d'"inscriptions" en sept heures seulement, selon les propres publications de Mark Zuckerberg, le directeur général de Meta. Threads est actuellement l'application la plus téléchargée dans 137 des 144 marchés où elle est disponible.
Jusqu'à présent, les consommateurs des Etats-Unis ont manifesté un plus grand intérêt pour l'essai de ce qui pourrait être l'un des prochains grands canaux sociaux, représentant environ 40 % des installations de Bluesky à ce jour. Viennent ensuite le Brésil (9,5 %), le Japon (8,5 %), la Thaïlande (7,5 %) et le Royaume-Uni (4,6 %).
La guerre de mots
