Marché français du jeu vidéo en 2011 : 3,2 milliards €
Le marché de l'occasion et des jeux en téléchargement est en plein essor. Les jeux neufs représentent 42 % des dépenses totales consacrées aux jeux vidéo.
L'Etude Nationale des Jeux Vidéo 2011 et le Rapport sur les revenus du marché des jeux vidéo (Games Market Revenue Report), deux études réalisées par Newzoo, révèlent que 24 millions de Français consacrent 27 millions d'heures par jour à jouer aux jeux vidéo. Moins de la moitié (42 %) de ces personnes dépensent de l'argent dans les jeux vidéo. Le montant total dépensé devrait atteindre 3,2 milliards € en 2011, un chiffre en baisse de 10 % par rapport à 2010. Près des trois quarts de ces dépenses (73 %) profitent aux PC, Mac ou aux consoles de jeux, ainsi qu'au marché de l'occasion, au téléchargement en ligne et aux produits importés. Les jeux neufs ne représentent plus que 41 % du montant total dépensé, soit 1,3 milliard €, chiffre comparable aux récentes prévisions 2011 publiées par le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) dans le cadre de l'IDEF. Les dépenses liées aux jeux en téléchargement devraient augmenter de 22 % par rapport à l'année dernière. La part des jeux en ligne et sur mobile est de 51 % en ce qui concerne le temps total consacré et de 26 % en ce qui concerne l'argent dépensé, tandis que les dépenses pour les jeux sur les réseaux sociaux et les équipements portables tels que l'iPad et l'iPod Touch ont connu la plus forte augmentation (respectivement +11 % et +9 %).
Infographie du marché français des jeux vidéo
Les résultats illustrés dans l'infographie sont basés sur l'analyse des données générales tirées de l'Etude Nationale des Jeux Vidéo de 2009, 2010 et 2011, ainsi que sur des données externes en possession de Newzoo.
Joueurs actifs : 24.000.000 (42% de la population)
Dépenses dédiées aux jeux vidéo
Temps passé à jouer
Joueurs par plates-formes
Quelques chiffres...
Peter Warman, PDG et cofondateur de Newzoo, remarque :
" La France est un marché relativement conservateur, puisque la majorité des dépenses est consacrée aux jeux sur console et sur PC/Mac. Parallèlement, le marché de l'occasion et les importations occupent une place plus importante en France qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni. De même, les jeux en ligne gratuits sont extrêmement populaires en France. En 2011, nous prévoyons que de plus en plus d'adeptes des jeux sur téléphones portables, des jeux en ligne et des MMO (jeux en ligne massivement multijoueur) devraient se convertir au micropaiement, une tendance qui a débuté depuis longtemps aux États-Unis et dans d'autres grands pays européens. "
L'Etude Nationale des Jeux Vidéo et le Rapport sur les revenus du marché des jeux vidéo 2011
- Depuis trois ans, Newzoo réalise chaque année une étude approfondie du marché français portant sur plus de 200 sujets d'ordre général et liés aux jeux vidéo. Les clients bénéficient d'un accès en ligne à l'ensemble des données, ce qui facilite les analyses (croisées) et la création de graphiques. Ces données sont disponibles dans douze autres pays. La liste complète des sujets et des produits est disponible sur www.newzoo.com.
- Le Rapport sur les revenus du marché des jeux vidéo 2011 détaille les revenus des diverses plateformes pour les années 2009 à 2012 et présente de manière détaillée l'évolution du nombre total de joueurs et de payeurs. Il se concentre sur six pays occidentaux, mais inclut également des estimations pour l'année 2011 concernant le Brésil, le Mexique, la Russie et l'Espagne. Il est disponible à la vente au prix de 950 $ sur www.newzoo.com.
A propos des marchés émergeants, Peter ajoute : " Sous certains aspects, les marchés émergeants tels que le Brésil, le Mexique et la Russie sont en avance sur les marchés occidentaux traditionnels comme le marché français. La généralisation du modèle " free-to-play " (F2P) convient très bien à ces énormes marchés potentiels, car il s'adresse aux petits comme aux gros budgets. Nous sommes heureux de publier de nouvelles données sur le comportement, les préférences et les habitudes de dépenses des consommateurs brésiliens, mexicains, russes et très bientôt espagnols. "