Jeux vidéo : violence et addiction ?
Une étude de Loïse Lyonnet et Michaël Stora pour Fondapol
Devenus des objets culturels à part entière, les jeux vidéo occupent une place de plus en plus importante dans le quotidien des jeunes. Véritables phénomènes de société, ces jeux permettent au joueur de faire pleinement partie du scénario dans lequel il évolue.
Les jeux vidéo sont souvent perçus comme violents et addictifs, donc nuisibles. Ils pervertiraient la jeunesse en favorisant des comportements violents, isoleraient et seraient responsables de graves troubles. Le jeu vidéo semble être un coupable idéal pour expliquer des phénomènes de société déviants. Des clichés qui peuvent avoir la vie dure, malgré un ensemble de mesures de protection développées à l'initiative de l'industrie vidéoludique elle-même.
Il s'agit d'un média qui récompense l'investissement du joueur, notamment en termes de temps de jeu. C'est simple, plus on joue, plus on progresse. Certains d'entre eux comportent même des Dark Patterns, fonctionnalités destinées à augmenter le temps de jeu ou les dépenses des joueurs.
Autant de raisons d'inquiéter les familles, les professionnels de santé ainsi que les autorités publiques, qui se saisissent peu à peu du sujet de l'addiction aux écrans.
Dans une logique de valorisation de pratiques saines du jeu vidéo, il s'agit de mobiliser l'ensemble des acteurs pour mieux informer les jeunes joueurs et mieux entourer les parents. D'ouvrir le débat également face à un sujet complexe qui ne peut se réduire à un débat binaire. Enfin, nous devons aller plus loin en développant l'idée d'une nécessaire responsabilité éthique et citoyenne des acteurs de l'industrie. Vastes et urgents défis, à l'ère de l'omniprésence des écrans.
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Titre : Jeux vidéo : violence et addiction ?
Auteur : Loïse Lyonnet et Michaël Stora
Editeur : Fondapol
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