Le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) salue la validation par la Commission européenne de la réforme du crédit d'impôt jeu vidéo
Le 11 décembre dernier, la commission européenne a donné son feu vert à la réforme du crédit d'impôt jeu vidéo, voté par les parlementaires français en décembre 2013, après une fructueuse collaboration entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur.
Jean-Claude Ghinozzi, Président du Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs (SELL) se félicite de cette décision, attendue par tous les professionnels du secteur, mais aussi plus globalement par l'ensemble des parties prenantes et des acteurs publics intéressés par ce dossier. Cette réforme du crédit d'impôt, qui met en avant l'importance de l'industrie du jeu vidéo en France, est l'aboutissement de deux ans de travail, mené par le groupe interministériel sur le jeu vidéo et initié par le SELL et le Syndicat national des jeux vidéo (SNJV).
Ce nouveau crédit d'impôt va permettre de soutenir de nombreux projets, ambitieux et innovants, qui n'auraient pas pu voir le jour sans cela. Il va aussi contribuer à renforcer l'attractivité de la France, dans un secteur où son savoir-faire n'est plus à démontrer et dont l'excellence de ses talents est reconnue dans le monde entier. Face à une concurrence internationale exacerbée, ce nouveau dispositif va permettre à la France de préserver sa place d'acteur majeur dans un secteur innovant, créatif et plébiscité par les Français. Le jeu vidéo est en effet aujourd'hui un secteur essentiel de l'économie française. Deuxième industrie de loisirs en France, le jeu vidéo touche plus de la moitié de la population française, aussi bien les femmes que les hommes, et les jeunes que les moins jeunes.
La réforme du crédit d'impôt jeu vidéo vient abaisser le seuil d'éligibilité des productions à 10 000€, élargir l'assiette des dépenses prises en compte dans le calcul du crédit d'impôt, rendre éligible certains jeux à caractères culturels destinés à un public adulte et allonger les délais maximaux d'agrément définitif des jeux. Ces différentes mesures vont permettre au crédit d'impôt jeu vidéo de mieux répondre aux besoins des éditeurs et créateurs de jeux vidéo. Cela aura des retombées positives, non seulement pour le jeu vidéo, mais bien au-delà. Avec la création de nombreux emplois, le développement de nouvelles activités et la croissance du secteur, ce crédit d'impôt entraînera des recettes fiscales pour l'Etat largement supérieures à son investissement initial, créant ainsi un cercle vertueux, pour les acteurs du jeu vidéo, mais aussi pour l'Etat.
Jean-Claude Ghinozzi déclare " Nous tenons à remercier les ministères des Finances et des Comptes publics, de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, de la Culture et de la Communication ainsi que le Secrétariat d'Etat chargé du Numérique pour leur implication et leur volonté d'avancer dans ce dossier. Le SELL souhaite aussi saluer le travail du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et de la direction générale des entreprises, ainsi que de l'ensemble des parlementaires qui se sont investis sur le sujet et ont rendu cette décision possible ".
Le SELL tient néanmoins à rappeler qu'il ne s'agit là que d'une première étape, qui ne pourrait suffire à elle seule. Il convient donc de continuer à travailler pour renforcer les capacités de financement des acteurs du secteur, attirer les projets étrangers, conserver les talents formés en France et accompagner les développements des nouveaux usages et nouvelles pratiques du jeu vidéo.