L'étude Mutationnelles 2012 révèle que l'emploi des femmes dans le secteur du numérique a augmenté de 20% entre 2008 et 2011
- entre 2008 et 2011, la croissance de l'emploi des femmes dans le numérique (+20%) a été plus forte que celle des hommes (+14%)
- l'engagement des entreprises en faveur de l'égalité femmes/hommes dans des entreprises de technologie a augmenté de 70 % en 2011
- la désaffection des jeunes femmes pour les formations scientifiques et techniques reste marquée : 55 000 femmes pour 78 000 hommes
Orange a fait réaliser l'étude Mutationnelles par Global Contact pour la quatrième année consécutive dans le cadre de son engagement pour encourager les jeunes femmes à s'orienter vers les filières scientifiques et techniques. Pour lutter contre les stéréotypes qui sont à l'origine des faibles taux de féminisation des métiers techniques, Orange agit en amont dans les écoles, lance des initiatives comme Capital Filles, est partenaire du concours Science Factor et développe notamment le " shadowing ". Cette dernière initiative se développe dans de nombreux pays du Groupe et permet à des étudiantes de filières scientifiques ou techniques de suivre une femme ingénieure ou technicienne du Groupe pendant une journée pour découvrir son métier et se projeter dans une carrière scientifique.
A l'occasion de la publication de cette étude, Brigitte Dumont, Directrice adjointe des Ressources Humaines Groupe de France Télécom-Orange a commenté : "Chez Orange, nous menons depuis plusieurs années de nombreuses initiatives afin d'attirer davantage de femmes vers les carrières du numérique, notamment auprès des jeunes filles. C'est dans cette optique que nous faisons réaliser régulièrement l'étude Mutationnelles dont les résultats nous permettent de suivre les grandes tendances de l'emploi des femmes dans le numérique. Nous mettons ces données détaillées à la disposition de tous sur notre site et nous les utilisons pour sensibiliser nos partenaires et nos publics à un paradoxe : alors que globalement l'emploi au féminin dans le numérique progresse, on observe une relative désaffection des jeunes femmes pour ces carrières pourtant passionnantes qui changent le quotidien numérique de millions de personnes dans le monde. "
L'emploi des femmes dans le secteur numérique progresse
L'étude Mutationnelles 2012 montre que, dans un contexte de crise économique et de tension sur le marché de l'emploi en Europe, les filières scientifiques et techniques résistent. De 2008 à 2011 l'emploi a augmenté de 4% dans les sciences et les technologies, alors qu'il diminue d'un point sur l'ensemble du marché. La France se démarque du reste de l'Europe par une croissance très supérieure des emplois du numérique (+16%) contre une croissance moyenne de 2% en Europe.
2011 marque une accélération de la mixité dans les entreprises de technologie
En 2011, 90% des grandes entreprises françaises de technologie s'engagent résolument en faveur de l'égalité femmes/hommes. Cela se traduit par la mise en place d'accords d'entreprise avec des objectifs précis de recrutement et de promotion des femmes. Ainsi Orange a confirmé sa volonté d'atteindre 35% de femmes dans ses instances dirigeantes et ses réseaux de management à l'horizon 2015.
Pour Claudine Schmuck, Directrice de Global Contact et auteure de l'étude Mutationnelles : "Le fait marquant de 2008 à 2011 est que la croissance de l'emploi des femmes dans le numérique, a été supérieure à celle des hommes. C'est une tendance qui pourrait se maintenir dans les prochaines années, notamment grâce à l'engagement accru des entreprises high tech en faveur de la parité. "
Trop peu de femmes s'orientent vers les formations " sciences et technologies " pourtant porteuses d'avenir
Cet engagement des entreprises est nécessaire afin de surmonter une difficulté majeure : trop peu de jeunes filles s'orientent vers les sciences et technologies. Elles sont 55 000 à choisir ces filières, et si les femmes représentent près de la moitié des doctorants, elles sont encore nettement minoritaires dans les formations techniques, tels que les BTS et les DUT, ou chez les ingénieures qui pourtant sont des formations dont les perspectives d'emploi sont importantes. En effet, les diplômées de licences pro industrielles, BTS et DUT industriels ont des taux d'emploi proches de 90%.
Peut-être influencées par les stéréotypes, les femmes choisissent, de façon générale et quel que soit le type de diplôme, des spécialisations parfois identifiées comme " féminines ". Ainsi, elles forment souvent près de 40% des effectifs en chimie, agro-alimentaire, ou biologie ; en revanche, en BTS, DUT ou formation d'ingénieur, les femmes sont en général moins de 10% à choisir les options informatiques ou réseaux et télécommunications.