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Antoine Schmoll prend la direction d'Almédia Games, qui devient le studio Ernestine


ApocalypsheimIllustrateur et directeur artistique qui fait parler de lui depuis quelques mois dans l'écosystème strasbourgeois du jeu vidéo, Antoine Schmoll vient d'être nommé gérant d'Almédia Games, au cours d'une assemblée des associés qui a également décidé de modifier la dénomination de la société.

Professionnel polyvalent du jeu vidéo, Antoine est, selon les projets, aussi bien directeur artistique, illustrateur-animateur 2D, scénariste qu'auteur-game-designer (notamment du projet en cours Les Îles du Futur coproduit par Arte). Il a contribué à la conception des premiers jeux d'Almédia depuis la création de la société en 2009, et réalisé le design des personnages. En 2012, il réalise Merlin, le jeu, le premier jeu vidéo accompagnant une pièce de théâtre en cours de représentation au Théâtre National de Strasbourg. Son projet personnel du moment, Apocalypsheim, suscite régulièrement les échos de la presse de l'Est (DNA, l'Est Républicain, Rue89, etc.), puisqu'il s'agit d'un jeu vidéo en ligne en mode survival devant se dérouler dans un Strasbourg dévasté par l'apocalypse. Un premier teaser permet de reconnaître la cathédrale et certaines avenues, dont les bâtiments ruinés sont envahis par une végétation et une faune mutantes.

Le jeune artiste prend à 29 ans la direction d'un des acteurs importants de l'écosystème strasbourgeois du jeu vidéo, à un moment où la société négocie son redéploiement. Almédia est une startup de l'Université de Strasbourg, lancée en 2009 en vue de développer des applications ludo-éducatives pour l'apprentissage des langues. Elle compte à son actif des réalisations comme le projet Thélème (2009), Les Éonautes (2012) et Architecte 2015 qui sera présenté au prochain salon Innovatives du CNRS à la Cité des sciences et de l'industrie. En juin 2014, l'extension de ses activités vers le serious game a conduit à scinder la structure en créant une spin-off. Almédia Solutions poursuit une activité de prestation dans le serious game à la demande, tandis qu'Almédia Games renforce sa vocation d'éditeur de jeu vidéo, avec l'intention de développer ses propres titres.

Gilles Noeppel, qui cède sa place, a été félicité pour ses six années à la tête de l'entreprise, qui ont permis à celle-ci de trouver sa place dans les réseaux régionaux. Il continue à assurer la direction d'Almédia Solutions. La nouvelle dénomination d'Almédia Games, qui devient Ernestine, permet d'affirmer un projet recentré autour de quelques principes : priorité au fun, y compris dans les jeux éducatifs et les serious games, avec des projets de jeux purement ludiques ; ouverture vers le transmedia par des coopérations avec la production audiovisuelle et le spectacle vivant ; capitalisation des innovations grâce à la réalisation de titres propriétaires.

Les prochains mois vont être consacrés à la réalisation d'Apocalypsheim, projet ambitieux pour lequel la société a déjà obtenu de ses associés la promesse de 80 000 € d'apports et prêts participatifs, si le nouveau dirigeant arrive à boucler, avec l'aide des institutionnels et d'apports complémentaires, un budget évalué à 200 000 €. Le modèle économique du jeu est prometteur : entièrement gratuit pour les joueurs, qui devraient donc être nombreux à l'essayer, il se financera sur les placements de produits et d'enseignes in-game, proposés aux commerçants et institutions strasbourgeois présents visuellement dans l'espace urbain.


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Publié le 30 avril 2015 par Emmanuel Forsans
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