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#Esport : 38 % des français souhaitent voir la discipline aux prochains Jeux Olympiques


38 % des français souhaitent voir l'esport aux J.O.Devenu un véritable phénomène de société, l'eSport a généré un milliard de dollars en moins d'un an, affichant ainsi une progression de 30 % par rapport à 2017. De même, les experts estiment une croissance allant jusqu'à 44 % en 2020. Selon la dernière étude de Crucial, spécialiste du stockage et de la mémoire informatique, plus d'un tiers des français souhaite que l'eSport figure comme discipline olympique, notamment pour les JO de 2024. Un enthousiasme qui pourrait relancer les débats au sein du CIO (Comité International Olympique) qui s'est montré, jusque-là sceptique quant à la reconnaissance officielle de cette pratique.

En effet, les membres du comité réunis en décembre dernier n'ont pas validé l'inscription de l'eSport pour les JO de Paris. Pourtant, le public semble prêt à passer le cap, comme le révèle l'étude de Crucial qui dresse un état des lieux de ce marché en pleine effervescence. Retour sur les enseignements principaux.

Pourquoi l'eSport devrait-il faire partie des JO ?

L'engouement pour l'eSport ne se limite pas à l'Hexagone puisque ses adeptes européens se comptent par milliers ! A titre d'exemple, nos voisins allemands sont 35% à vouloir voir l'eSport aux JO. Les anglais sont quant à eux près de 31% à le souhaiter. Un accueil favorable pouvant s'expliquer par la professionnalisation grandissante des équipes d'eSport à l'international et un niveau d'excellence à même de rivaliser avec les athlètes habituellement sélectionnés pour les épreuves olympiques, comme l'athlétisme ou la natation par exemple.

Aujourd'hui, l'essor de l'eSport ne se limite désormais plus à sa seule croissance commerciale en tant qu'industrie. L'eSport est aussi une discipline qui s'est rapidement professionnalisée permettant à des gamers passionnés de devenir de véritables professionnels pouvant prétendre à de belles perspectives de carrière. Ainsi, de la même manière qu'un athlète olympique, le gamer et son équipe sont soumis à des entrainements intensifs et préparent consciencieusement leurs compétitions. Par exemple, ils ont leurs propres nutritionnistes qui les accompagnent avant chaqCue match pour optimiser leurs performances",
commente Wouter Sleijffers, PDG de l'équipe professionnelle d'eSport Fnatic.
"Comme pour n'importe quel sport, l'eSport englobe de nombreuses pratiques, où, seuls les meilleurs peuvent participer aux compétitions de haut niveau. A cet égard, l'eSport recèle une scène compétitive unique où certains championnats peuvent d'ores et déjà être considérés comme une épreuve olympique, une Coupe du Monde ou une Ligue des Champions à part entière", conclut-il.

Des fans qui se multiplient sur le Vieux Continent

Si l'eSport n'a plus de secret pour nos amis allemands et anglais qui sont, respectivement, plus de 74% et 61% à connaître ce phénomène, le public tricolore se positionne comme leader de la discipline. En effet, plus de 70% des Français connaissent l'eSport et plus de 50% d'entre eux ont déjà assisté à des compétitions. Les Anglais et les Allemands arrivent, eux, loin derrière avec 36 % et 34 % de taux de visionnage. Cependant, côté gameplay, cela se joue dans un mouchoir de poche puisque 12,5 % de nos voisins germaniques et anglophones déclarent avoir déjà participé à un match d'eSport, contre 11% de Français.

Dans le cadre des débats qui se poursuivent à propos de l'intégration de l'eSport aux JO, notre étude démontre qu'à l'opposé des autorités olympiques, les fans européens désirent voir la discipline dans la compétition sportive",
déclare Patrick Soulliere, Global eSport et Marketing Manager chez Micron.
"En effet, l'eSport n'est plus l'apanage des geeks et des gamers et il est de plus en plus connu et apprécié du grand public. Ceci va sûrement aider à faire pencher la balance lors des prochaines discussions du Comité !", conclut-il.

Notes et références

Méthodologie : Etude Crucial réalisée en ligne auprès d’un panel de 6000 personnes en Europe (500 pour la France).

L'étude a été réalisée en juillet 2018 en collaboration avec "3GEM Research & Insights"

Publié le 25 mars 2019 par Emmanuel Forsans
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